Auteur iranien exilé en France, Ali ERFAN excelle dans l’écriture de nouvelles. Rapides, parfois cruelles et inquiétantes, toujours emplies de poésie et de raffinement. L’auteur joue avec des destins d’hommes et de femmes, chahutés dans la tragédie de l’histoire tumultueuse de l’Iran des Mollahs. Il s’agit souvent de drames, de meurtres, de guerres, de désespoir, d’exiles mais curieusement, en même temps, toujours un hymne à la vie. On se plonge avec délice dans cette réalité iranienne, mélange d’horreurs et de poésie.
Le dernier poète du monde commence ainsi : « Mon récit sera rapide comme l’ange de la mort lorsqu’il surgit par la fenêtre ou par la fente sous la porte, s’empare de l’âme du pire des tyrans et disparaît aussitôt par le même chemin, en emportant l’âme d’un poète ». Je vous laisse deviner de qui il s’agit.
« Je déteste ce qui s’écrit mais ne se lit pas » se laisse t-il emporter dans l’inconnu, en parlant du français, clin d’œil à tout étranger se lançant dans l’apprentissage de notre belle mais complexe langue française.
Bio : Ali ERFAN est né à Ispahan en 1946. Il écrit son premier texte à l'âge de quinze ans et goutte aussitôt aux geôles du Shah. Auteurs dramatique mais également cinéaste, il réalise deux films. Contraint à l'exil depuis 1981, il vit en France et se consacre à l'écriture. Il a déjà publié : La Route des infidèles, Le Dernier Poète du monde, Les Damnées du paradis, La 602e nuit, Ma femme est une sainte et Adieu Ménilmontant.
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