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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 10:02

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11 avril 2009 6 11 /04 /avril /2009 09:17
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25 janvier 2009 7 25 /01 /janvier /2009 10:33

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30 novembre 2008 7 30 /11 /novembre /2008 10:32
J'ai testé pour vous un restaurant français à Téhéran. Il se trouve dans le centre de la ville – et pour être tout a fait précis dans le quartier de Karim Khan – et est tenu par un iranien ayant séjourné en France dans les années 70 (a en croire les photos sur les murs). Ce restaurant s'appelle Mouffetard, comme la célèbre rue du quartier latin. Il existe plusieurs limitations à proposer de la cuisine française à Téhéran: impossible tout d'abord de proposer du vin à table ou encore des plats préparés avec de l'alcool. Impossible également de servir tout plat contenant du porc. Enfin, impossible de servir des plats trop gras: ne vous attendez pas à avoir un gratin dauphinois débordant de crème, de la vraie mayonnaise ni enfin des choses un peu trop exotiques pour un iranien: huitres, escargots ... Vous êtes par contre servi par une pléiade de serveurs en tenue de serveurs parisiens, vous commencez le repas par un apéritif - il s'agit certes du jus d'orange servi avec du fromage iranien à grignoter mais bon reste le concept -, de petits paniers à pain sont disposés sur les tables avec de la baguette chaude et vous pouvez même y manger une fondue bourguignonne !
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28 octobre 2008 2 28 /10 /octobre /2008 17:02

N’y a-t-il pas de meilleur lieu que Téhéran pour suivre la campagne présidentielle américaine ? Je vous le demande. Ici, la relation avec le frère américain est hautement passionnelle. Et Attention, ne surtout pas parler du grand frère américain… sous peine de lancer involontairement un débat interminable: pourquoi le grand frère américain, l’Iran est un des plus vieux pays du monde et la sagesse d’un homme ou d’un pays est proportionnelle à son âge et à ses expériences … éventuellement petit frère … ou cousin … ou petit scarabée inexpérimenté…
Mais je m’éloigne, revenons à nos moutons, aux élections américaines, qui sont suivies ici comme partout ailleurs dans le monde avec attention. Nous savons très bien en Iran que l’élection de l’un ou l’autre des deux candidats ne remettra pas fondamentalement en cause ni l’hégémonie du capitaliste financier, ni la politique impérialiste américaine. De petits changements dans la forme, peu de changements majeurs dans le fond. Néanmoins, les iraniens suivent de prés la campagne de Barak Obama. Non pas pour l’espoir d’une nouvelle Amérique plus jeune, plus ouverte sur le monde extérieur. Non. Tout simplement parce qu’une famille du sud de l’Iran est très fière de porter le même nom que lui. La légende s’est très vite construite autour de cette coïncidence. Une émigration très ancienne provenant d’Afrique a peuplé une partie du sud de l’Iran. Quoi ceci ne vous suffit pas ? Vous voulez d’autres preuves ? Son deuxième prénom est Hussein. Plus de doutes permis ! Par contre, n’ébruitez pas trop cette information ; je m’en voudrais de faire peur à une partie de l’électorat analphabète américain et être la cause de l’élection d’un président qui a un nom de frite !

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31 mars 2008 1 31 /03 /mars /2008 00:00

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Ils ont à peu près la même taille, le même âge (52 pour 51 ans), ils sont bruns, ne sont pas beaux mais ont une gueule reconnaissable, expressive. Mais, à y regarder de plus près, il n’y a pas que la ressemblance physique qui rapproche nos deux chers présidents. Ils veulent tous deux incarner une rupture dans les habitudes politiques de leur pays respectif, de par leur âge, leur parcours politique (Nicolas n’est pas énarque, Mahmoud n’est pas Mollah), dans leur façon de gouverner par un subtile mélange de populisme et de communication quasi-marketing.
 
Ils veulent tous les deux incarner la rupture mais à y regarder de plus près, leur principales actions ne font qu’entretenir un système existant, accentuant le pouvoir de leurs amis respectifs. Non, s’il faut chercher une rupture, elle est uniquement dans la forme. Tous deux parlent au peuple avec le langage du peuple. Tous deux mettent en scène leur vie (plus que leurs idées, malheureusement) pour accaparer l’attention : une cavalcade avec une mannequin à Disneyland ou un pèlerinage à la Mecque, la forme s’adapte au pays, le procédé est le même. Tous deux mentent car ils promettent l’irréalisable : le plein emploi pour Nicolas, la relance de l’économie et la fin de la corruption d’état pour Mahmoud. Tous deux utilisent un nationaliste bon marché stigmatisant les étrangers mais également les fonctionnaires pour Nicolas ou jouant la fibre patriotique pour Mahmoud (avec le nucléaire). Tous deux partagent la même conception du pouvoir et de la politique : une sorte de paternaliste autoritaire, interdisant et réprimant tout débat contestataire comme en Iran ou détournant l’esprit des règles démocratiques (ratification parlementaire discrète de la constitution européenne, rejetée par le peuple lors d’un référendum, ratification sans débat de la recodification du code centenaire du travail…). Tous deux communiquent sur une culture du résultat en disant à leurs électeurs respectifs : « vous me jugerez sur des résultats ». Malheureusement pour tous les deux, les résultats ne sont pas au rendez vous. Alors il leur reste le mouvement, l’agitation vaine mais continue ; il ne leur reste plus qu’à privilégier le show à la réflexion, à l’action long terme.
 

Tous deux sont des pantins servant les intérêts de quelques uns au détriment de la majorité. Tous deux sont une insulte à l’intelligence de nos deux peuples. Tous deux, je l’espère, figurerons comme une parenthèse malheureuse et vite oubliée dans l’histoire de nos deux pays.

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16 mars 2008 7 16 /03 /mars /2008 15:17

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La mère est rayonnante. Le père est déjà gaga ! Il n’y a rien de plus universel que le bonheur de deux futurs parents, qu’ils soient de nationalités différentes ou non ne change rien à l’affaire.
 
Tout le monde participe à la recherche du sexe du bébé. Il suffit pour cela d’ouvrir au hasard le divan d’Hafez. Il s’agit surement d’un fils, le poème parle de Mehdi nous dit un tel. Non, il s’agit d’une fille nous dit tel autre. Il reste aux parents à ne contredire personne et d’engager des études statistiques : un fils à trois contre un pour le moment…
 
Les seules petites différences que nous avons notées pour le moment d’une grossesse à Paris par rapport à Téhéran sont du domaine du détail. Il y a peut être à Paris plus d’analyses et de contrôles médicaux divers et variés (peut être pas tous nécessaires ?), moins de pudeur dans la relation médecin – patient … Si, nous avons tout de même noté un point amusant : c’est cette curieuse façon que tout le personnel médical et administratif français à nommer le père de l’enfant par ce titre « père du bébé » et non pas « votre mari » lorsqu’il s’adresse à Madame. En Iran, le mariage est la norme ; les autres situations maritales sont des exceptions ou des accidents.
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2 février 2008 6 02 /02 /février /2008 13:09

Je venais juste de m’installer en Iran et recherchais un jeudi après-midi un coiffeur dans le haut de Valendjak, au nord de Téhéran. Je demandais à une charmante miss toute vêtue de noire que je venais de croiser à l’entrée d’un centre commercial de m’indiquer ou se trouvait le coiffeur le plus proche. Après quelques instants de surprise de croiser un étranger, de surcroit à la recherche d’un coiffeur, elle rassembla son meilleur anglais pour me dire : « cut your head ? You want to cut your head? Go upstairs, 2nd floor. ». Nous étions en 2005, à l’époque ou à quelques kilomètres de là, en Irak, des sauvages décervelés découpaient de la tête d’occidental en guise d’action politique. Je pris sa formulation pour une petite erreur de vocabulaire : hair, head - je ne sus que bien plus tard qu’elle ne faisait que traduire littéralement en anglais son farsi. Je trouvais assez facilement le coiffeur « coupeur de tête » en question. Il ne s’appelait pas « Al Qaida barber », les clients semblaient paisibles, je ne vis aucune tête sur le sol, bref je rentrais en confiance et m’installais sur un siège vacant pour attendre mon tour. Cela ressemblait en tout point à un salon de coiffure parisien avec des posters de belles gueules souriantes bien coiffées, une multitude d’échantillons de shampoing et autres produits de soin, des magazines et des journaux à la disposition de la clientèle. La seule différence majeure que je notais était l’absence totale de femme (les salons de coiffure iraniens ne sont pas mixtes). Quatre hommes attendaient patiemment leur tour en regardant une série qui passait sur une télé accrochée dans un coin de la pièce. Même le coiffeur s’arrêtait parfois de travailler pour jeter un coup d’œil sur l’écran. Je tentais de me fondre dans l’ambiance du salon en regardant moi même la série à laquelle je ne comprenais rien. Lorsque le coiffeur m’adressa la parole et compris que je ne parlais pas farsi mais seulement anglais, le centre d’intérêt se translata brutalement de l’écran vers ma petite personne. Il me proposa de venir m’installer à la place du client dont il venait de finir la coupe. Je refusais à deux reprises avec mon meilleur farsi : « na, na » en invitant les autres clients qui attendaient leur tour à respecter l’ordre d’arrivée. Ceux ci refusèrent deux fois en de grands mouvements de mains. J’acceptais donc de prendre leur tour (je ne sus que bien plus tard que leurs refus n’étaient qu’une forme de politesse en Iran à laquelle il aurait fallu que je refuse 3 fois …). Le coiffeur éteignit la TV et mit une cassette de Bob Dylan, pour mettre en confiance et accueillir comme il se doit l’étranger que j’étais.

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10 décembre 2007 1 10 /12 /décembre /2007 00:00
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Comme dans de nombreuses dictatures, un véritable culte de la personnalité est voué aux chefs en Iran. Vous ne pouvez pas vous promener sans voir ces deux portraits plusieurs fois par jour dans toutes les administrations évidement mais également dans quasiment tous les magasins, dans la rue… en photo, en peinture, à la TV…
 
Bon, en France, on ne peut pas ouvrir un journal TV, papier ou radiophonique sans y voir ou entendre notre Président …
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15 octobre 2007 1 15 /10 /octobre /2007 00:00
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J’en connaissais l’existence mais je n’y avais encore jamais mis les pieds. Certaines rues de Téhéran à certaines heures de la semaine sont de véritables lieux de rencontres. Cela se passe en voiture. Les mecs, gominés, chemise ouverte, dans le 4x4 du papa, qui s’arrêtent à hauteur de la 206 ou les nanas, rayonnantes de couleurs vives et de maquillage, pour engager une petite discussion superficielle et peut être s’enfuir ensemble pour partager un peu plus d’intimité. C’est un peu la boite de nuit iranienne. Et les flics sont là, pour la circulation, et se limitent à empêcher uniquement ces jeunes de faire demi-tour au bout de la rue. Mais que peuvent-ils leur reprocher ? Pas grand-chose. Les voitures ne sont pas mixtes. Et il n’est pas interdit de discuter avec la voiture d’à côté dans les bouchons… même si ici, les jeunes créent eux-mêmes les bouchons pour pouvoir discuter. Allez faire un tour dans Jordan street un vendredi après midi !

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