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26 avril 2012 4 26 /04 /avril /2012 12:17

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Un bijou à voir absolument si cela n’est pas déjà fait, à plusieurs, et à en discuter par la suite. Faites l’exercice. Chacun y aura vu un film différent. Chacun aura un avis tranché mais foncièrement opposé ; vous aurez tous tord et en même temps peut être raison. Vous aurez eu votre propre lecture en fonction de vos propres critères ou peut être vos préoccupations du moment.

Asghar Farhadi nous livre une nouvelle fois un film d’une richesse infinie à partir d’une histoire simple, sur la difficulté et la complexité de nos vies : il n’est pas simple de vouloir faire le bien, la vie de couple na va pas de soi, il est difficile d’être père, d’être mère, il est difficile de voir son père décliner, et ce, en Iran ou ailleurs. Rien que le titre peut procurer un vif débat : s’agit-il du divorce, de la perte de confiance entre un père et sa fille, d’une rupture entre deux classes sociales, d’entre modernité et tradition, de la perte d’un bébé pas encore né… il s’agit peut-être un peu de tout ça.

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2 janvier 2008 3 02 /01 /janvier /2008 18:36

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Il est rare d’avoir la possibilité de voir sur nos écrans un film iranien qui a eu du succès en Iran. Pour nous, le cinéma iranien se résume trop souvent aux films de Kiarostami, Panahi, Makhmalbaf père et fille, films primés dans de prestigieux festivals européens mais pour la plupart interdits de diffusion en Iran.
Ce film nous plonge à Téhéran le jour de tchahar chambé soury (littéralement la fête du mercredi et traduit ici par la fête du feu), antique fête persane préislamique annonçant le nouvel an, ou la quasi-totalité de la population iranienne aime à sortir dehors autour d’un feu. On suit quatre personnages pendant une longue journée : la jeune Rouhie, pleine de vie, future mariée, qui se rend chez un couple de classe moyenne pour une journée de ménage et leur voisine, tenant un salon de coiffure. L’action se passe à Téhéran mais aurait très bien pu se passer ailleurs. Un scénario intelligent qui déroute le spectateur. Un film également très rythmé.
La fête du feu ne sort malheureusement qu’avec dix copies pour toute la France.
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11 novembre 2007 7 11 /11 /novembre /2007 10:17

Si vous êtes à Paris du 28 novembre au 4 décembre, nous vous conseillons d’aller faire un tour au Cinéma Kosmos à Fontenay sous Bois dans le 94. Dans le cadre des « 26ème journées cinématographiques du Val-de Marne contre le racisme, pour l’amitié entre les peuples », un focus est fait sur le cinéma iranien. Profitez de cette programmation intelligente qui vous permettra de vous plonger au cœur de l’Iran :

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… dans le sud de l'Iran, avec une petite communauté d'hommes, de femmes et d'enfants démunis installée sur un vieux cargo abandonné en pleine mer. Leur chef, le capitaine Nemat, tente de persuader le propriétaire du bateau et les autorités de ne pas rapatrier le cargo à terre. Sans le dire à la communauté, le capitaine vend des pièces détachées du bateau morceau après morceau. Bientôt, le cargo menace de couler…métaphore de la situation du pays … je vous laisse en juger … : La vie sur l’eau  de Mohammed Rasoulof, 1h30 - 2005 – couleur le Mercredi 28 novembre à 20h30



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… à la frontière irano-turque pour suivre Reyhan, jeune femme iranienne qui, à la mort de son mari, refuse de suivre la tradition locale qui lui impose de se marier avec son beau-frère. Afin de mener une vie indépendante et subvenir aux besoins de ses deux petites filles, elle décide de rouvrir le café routier tenu auparavant par son mari : CAFE TRANSIT  de Kambozia Partovi, 1h45 – 2005 – couleur  le Vendredi 30 novembre à 18h





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… à Téhéran encore, pour suivre la vie d’un livreur de pizzas, qui nous ballade à travers la capitale iranienne. On se plonge intégralement dans la peau d’Hussein, sa lenteur, son hébétude face aux désordres et au chaos du monde qui l’entoure. Son impuissance aussi, qui le pousse jusqu’au suicide : SANG ET OR de Jafar Panahi, 1h37 – 2003 – couleur le Samedi 1er décembre à 20h30, projection suivie d’une rencontre avec Bamchade Pourvali, écrivain, suivie d’un buffet




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… à Téhéran ou une foule de femmes de tous âges et de tous horizons se rassemble dans la cour d'une école de Téhéran pour passer l'examen d'entrée à l'université. Leurs conversations révèlent leurs doutes, leurs aspirations, leurs rêves aussi… : L’EXAMEN de Nasser Refaie, 1h20 - 2003 – couleur le dimanche 2 décembre à 15h




 
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… dans une petite ville du centre de l’Iran, avec Esfandiar, laveur de mort qui règne en maître sur le petit monde du cimetière de Khomeyni Char. Un jour, pendant son travail, il est pris d'un malaise. Serait-il mortel lui aussi ? S'envisageant brusquement comme le prochain sur la liste, Esfandiar se lance dans une grande campagne éffrénée de réconciliation et de rachat. Pas si simple ! : SOMMEIL AMER de Mohsen Amiryoussefi, 1h27 - 2004 – couleur le Mardi 4 décembre à 20h30

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30 août 2007 4 30 /08 /août /2007 00:00
Cette filmographie n’a aucune volonté d’exhaustivité. Ce ne sont que les films iraniens que nous avons vus et aimés et que nous vous conseillons.

 

Persépolis de Marjane SATRAPI – 2007 - Censuré

Voir l’article

 

Hors Jeu de Jafar PANAHI – 2006 – Censuré

voir l’article

 

Le Regard de Sepideh FARSI –– 2006

Voir l’article

 

Tabous de Mitra FARAHANI – 2004 – Censuré

Documentaire. Comment, dans la société iranienne contemporaine, l’amour et la sexualité se faufilent au travers des interdits de la tradition et de la religion ?

 

Marmoulak de Kamal TABRIZI 2004 – Autorisé puis censuré

Comédie avec pour thème central, les Mollahs. Un vrai régale ! Film culte de la jeunesse iranienne censurée après quelques semaines de projection. Les DVD s’arrachent sous le manteau.

Voir l’article

 

Une nuit de Niki KARIMI – 2004

Joli petit film intimiste

Voir l’article

 

Le dortoir des filles de Mohammad Hossein LATIFI

Une sorte de psychose avec la force d’un the ring ; efficacement terrifiant !

Voir l’article

 

Sang et or de Jafar PANAHI – 2003 - Censuré

Les jours précédant un suicide. On se plonge intégralement dans la peau de Hussein, sa lenteur, son hébétude face aux désordres et au chaos du monde qui l’entoure. Son impuissance aussi, qui le pousse jusqu’au suicide.

 

Ten de Abbas KIAROSTAMI– 2002 - Censuré

Minimaliste, intégralement filmé de l’intérieur d’une voiture. Une femme, divorcée, tente de regagner la confiance et l’amour de son jeune fils.

 

Le tableau noir  de Samira MAKHMALBAF – 2000

 

Un temps pour l’ivresse des chevaux de Bahman GHOBADI – 2000 – Caméra d’or à Cannes

 

Le cercle de Jafar PANAHI – 2000 – Lion d’Or à Venise 2000 - Censuré

Destin croisé de femmes à Téhéran. Sombre. Le premier plan du film est l’ouverture d’un vasistas d’une porte d’un hôpital annonçant la naissance d’une fille, le dernier plan est la fermeture d’un vasistas d’une porte de prison pour femmes. Pur produit pour l’exportation. Efficace. Evidemment interdit par le régime islamiste.

 

Rouge de Fereidun JEIRANI – 2000

Histoire d’amour qui finie mal. Ou lorsque la jalousie et les traditions peuvent entraîner une spirale passionnelle allant jusqu‘au crime.

 

Sous la peau de la ville de Rakhshan BANI-ETEMAD – 2000

Immense succès en Iran d’une des plus grandes réalisatrices iraniennes contemporaines.  A Téhéran, dans un climat tendu pendant les élections parlementaires de 1998, une mère travaille durement à l’usine pour faire vivre sa famille. Abbas, l’aîné des fils, qui rêve d’ascension sociale et d’une vie meilleure pour sa famille, tente d’obtenir un visa pour aller travailler à l’étranger.

 

Le vent nous emportera de Abbas KIAROSTAMI – 1999

 

La pomme de Samira MAKHMALBAF - 1998

Premier long-métrage de la fille de Mohsen MAKHMALBAF. Tiré d’une sombre histoire vraie, celle de deux fillettes que leur père enferme dans une cage pour permettre à sa femme, aveugle, de les surveiller… 

 

Le goût de la cerise de Abbas KIAROSTAMI – Palme d’Or Cannes 1997

 

Le ballon blanc de Jafar PANAHI – 1995 –Caméra d’Or à Cannes

Les aventures d’une petite fille à la veille du nouvel an iranien, Norouz, et son désir d’acheter un poisson rouge. Filmé en quasi continu.

 
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31 juillet 2007 2 31 /07 /juillet /2007 00:00

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Splendide promenade musicale en pays kurde. Bahman Ghabadi, que nous avions connu en 2000 lors de la sortie de son premier film « Un temps pour l’ivresse des chevaux » (caméra d’Or à Cannes), nous emmène avec ce quatrième opus dans les montagnes kurdes, avec Mamo, vieille gloire de la musique kurde, et ses dix fils, qui prennent la route (du Kurdistan iranien vers le Kurdistan irakien en passant par le Kurdistan turque) pour donner un ultime concert en Irak libre.

Certains lui reprocheront quelques lenteurs. Un ton parfois un peu lourd, parfois maladroit. Certes. Mais, pourquoi ne pas apprécier ce film pour ce qu’il est : une simple ballade poétique et musicale en pays kurde.

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17 juillet 2007 2 17 /07 /juillet /2007 00:00

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Musée du Cinéma à Téhéran

Depuis sa naissance, le cinéma iranien entretient d’étranges liens avec le pouvoir. Tout commence lors d’un voyage en Europe du Shah Mozaffar Ed-In qui achète une caméra et demande à son photographe officiel de filmer une parade florale à Ostande, le 18 août 1900. Ainsi naît le premier film iranien.

 

Longtemps, le cinéma ne restera qu’un jouet à usage privé aux mains du Shah. Même si les premières salles voient le jour rapidement, dès 1904, elles ne prendront leur essor à Téhéran et en province qu’à partir des années 20. En 1928, une salle de cinéma exclusivement réservée au public féminin est même ouverte. Une expérience audacieuse qui se révélera un échec commercial.

 

Malgré quelques réticences de la part des religieux au début, le cinéma trouva peu à peu une légitimité dans une société traditionaliste. Il faut attendre néanmoins 1932 pour que soit réalisé le premier long métrage Hadji Agha, acteur de cinéma de Ovanes Ohanian – film muet montrant de façon parodique les hostilités à ce nouvel art venant d’occident. Le premier film parlant, La fille de la tribu Lor d’Ardeshir Irani et Abdol Sepanta est également le premier film censuré. Les autorités imposent au réalisateur une fin de propagande absurde : un voyant annonçant qu’un jour une étoile, Reza Shah, sortira le pays du chaos et du banditisme et lui redonnera la gloire du passé. La production iranienne se fait rare et le public y préfère les productions américaines, indiennes et égyptiennes. Dans les années soixante, la production iranienne devient plus importante avec des films de divertissement fortement inspirés des films indiens et égyptiens, souvent d’une qualité ordinaire. Ils ont souvent comme héros des voyous au grand cœur (les djahels) et, à travers eux, sont indirectement abordés les thèmes de la pauvreté, de l’injustice sociale – maux dont souffre alors une grande partie de la population.

 

Le « cinéma d’auteur » prend forme également dans ces années avec Farrokh Gaffari, assistant d’Henri Langlois et fondateur de la cinémathèque d’Iran en 1958, auteur de Sud de la ville (1958) qui resta interdit pendant cinq ans, Ebrahim Golestan, auteur de la brique et le miroir (1965) ou encore La maison est noire (1962) réalisé par Forough Farrokhzad (une femme !). Entre nouvelle vague, néoréalisme italien et fatalisme chiite, toute une génération de réalisateurs prennent leur caméra pour dénoncer la misère de la population : la vache de Dariush Mehrjuï (premier film iranien à avoir reçu des prix à l’étranger), Gueyssar de Massoud Kimiaï et un certain Kiarostami avec le passager. Ce mouvement prend le nom de Cinemay-é-motafavet (cinéma différent). Devant passer entre les mailles de la censure, ces cinéastes jouent de finesse, en multipliant les niveaux d’interprétations, pour dénoncer les excès du régime et l’incapacité de la société à fonctionner dans un pays ou le modernisme se butte brutalement aux traditions ancestrales.

 

A la révolution islamique, on aurait pu croire que s’en était fini de l’industrie cinématographique iranienne. Toutefois, au lendemain du triomphe du 11 février 1979, l’ayatollah Khomeiny fait une déclaration surprenante : non seulement il ne prend pas position contre le cinéma, mais il l’encourage … tout en traçant une ligne directive « islamiquement correcte ». En quelques mois, le régime impose toute une série de règles non écrites : la sympathie du spectateur ne doit pas aller au criminel ou a celui qui a péché, le mariage et la famille doivent être respectés (aborder le sujet du divorce n’est autorisé qu’à partir de 1998 et ne peut être filmé que sous un jour négatif), l’adultère ne doit pas être évoqué, les hommes et femmes ne doivent pas se toucher (même s’ils sont mariés), il est interdit de montrer une femme maquillée, le blasphème est strictement interdit, les religieux ne peuvent être dépeints comme des personnages comiques ou malhonnêtes…

 

Un cinéma de propagande voit également le jour. De jeunes idéalistes révolutionnaires dénoncent l’ancien régime et mettent à l’honneur les valeurs de la révolution. Les titres de certains de ces films parlent d’eux-mêmes : Quand le peuple se lève, Les Rizières sanglantes, Les Révoltés, Le Cri du moudjahid, Le Soldat de l’islam, La Pluie de sang...

 

Le premier film postrévolutionnaire iranien recevant un prix à l’étranger est le coureur d’Amir NADERI en 1985. A partir de là, de nombreuses œuvres, même si leurs projections sont interdites en Iran, sont autorisées à être exportées et connaissent un vif succès en Europe : Abbas KIAROSTAMI, Mohsen et Samira MAKHMALBAF, Jafar PANAHI, Hassan YEKTAPANAH, Bahman GHOBADI … leur Censure est parfois un gage de publicité pour accrocher un prix à l’étranger.

 

Pour aller plus loin, nous vous conseillons deux ouvrages :

 

Histoire du cinéma iranien 1900-1999, édité par la Bibliothèque publique d’information du centre Pompidou, écrit par un collectif dont Mamad HAGHIGHAT

 

Politique du cinéma Iranien, de l'âyatollâh Khomeiny au président Khâtami, Editions du CNRS, écrit par Agnès Devictor, Paris 2004.

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29 juin 2007 5 29 /06 /juin /2007 00:00

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Nous connaissions les talents de Marjane Satrapi en tant que scénariste et dessinatrice de BD. Les quatre tomes de Persépolis nous plongeaient avec humour et intelligence dans l’Iran des Mollahs. Il s’agissait d’une révolution sanglante, de la mise en place d’une dictature violente et arbitraire, de la guerre avec l’Irak puis de l’exile en Europe. Des sujets graves décrits avec la naïveté d’une gamine de dix ans.
Ses BD sont un véritable hymne au rapprochement entre les citoyens du monde. Téhéran est certes situé à 6000 km de Paris, la majorité des iraniens ne partagent pas la même religion, ni la même langue, ni le même régime politique que nous. C’est un fait. Mais au fond, nous partageons les mêmes souhaits, les mêmes envies et les mêmes doutes. Seule la forme est parfois différente.

Marjane Satrapi: "Par le biais des médias, certaines populations sont transformées en notion abstraites, désincarnées. Notre rôle en tant qu'artistes, c'est de susciter de l'empathie chez le spectateur, qu'il puisse se dire:"ça aurait pu être moi". Je voulais montrer la vie quotidienne d'une famille en Iran pour incarner tous ces gens dont parlent les médias. Un peuple, c'est une notion abstraite. En parlant d'une personne en particulier, on a finalement plus de chances de tendre à l'universel."

 

Son film est tout aussi réussi que ces BD. Nous lui souhaitons un très grand succès !

Précipitez vous au cinéma !

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17 juin 2007 7 17 /06 /juin /2007 17:06

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Le titre de ce film de Mohammad Hossein LATIFI, le dortoir des filles, non diffusé en Europe, mais disponible au Canada en DVD (avec sous-titre anglais) pourrait faire penser à un film rose ou X. C’est en réalité un film d’anticipation vraiment réussi. C’est totalement scotchant. Une sorte de Psychose avec l’efficacité d’un The ring (la version japonaise évidement). A voir ! Une sorte de quasimodo psychopathe effraie les étudiantes d’un dortoir de jeunes filles. L’une d’entre elles, plus courageuse que les autres, tente de percer le secret de cet étrange homme…

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12 mai 2007 6 12 /05 /mai /2007 12:54

Pour se mettre l'eau à la bouche, la BA de Persepolis de Marjane Satrapi : BA n°1 ou la BA n°2

 

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6 mai 2007 7 06 /05 /mai /2007 17:43

Joli petit film iranien, très intimiste, de la jeune réalisatrice iranienne Niki KARIMI qui réalise là son premier long métrage. On suit l’errance d’une jeune iranienne, vivant chez sa mère et invitée par cette dernière à aller dormir ailleurs pour pouvoir recevoir tranquillement son amant. Elle erre donc, durant toute une nuit, dans les rues de Téhéran et croise trois hommes, trois histoires, trois spécimens d’hommes iraniens. Mensonges, hypocrisie, drames créés par le régime des mollahs, marqués par l’interdit, par la difficulté de la relation homme femme, plus difficile encore dans l’oppressante Téhéran qu’ailleurs.

Nous attendons impatiemment son second film.

in english please
Nice little and intimist Iranian movie, from the young Iranian director Niki KARIMI. It’s her first full-length movie. We follow the wandering of a young Iranian girl, who lives in her mum’s house, who asks her to leave their apartment to be free to guest her lover. The young girl wanders a whole night in Tehran streets and meets three men, three stories, three specimen of Iranian male. Lies, hypocrisy, dramas create by Mullah’s regime, marked by taboos, by the difficulties of man-woman relationship, more difficult in Tehran than somewhere else. We are waiting impatiently her second movie!
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